L’architecte Anne Lacaton décroche le Prix Erna Hamburger
Comme chaque année depuis 2006, la haute école décerne une distinction qui met à l’honneur «une carrière féminine exemplaire dans la science».

Anne Lacaton, déjà lauréate du prestigieux Prix Pritzker, a reçu sa distinction le 7 novembre dernier.
Alain Herzog / EPFL
La Fondation EPFL-WISH a récompensé, lundi au Learning Center, l’architecte française Anne Lacaton du Prix Erna Hamburger.
Le jury indique dans son communiqué «avoir été conquis par la pertinence des projets de Mme Lacaton, de son éthique, ainsi que l’importance qu’elle accorde au développement durable», souligne Aleksandra Radenovic, présidente de la Fondation EPFL-WISH.
Des réalisations à Paris et Bordeaux
Parmi les réalisations de la lauréate figurent notamment le site de création contemporaine dans le Palais de Tokyo, à Paris, ou encore la GHI-quartier du Grand Parc, à Bordeaux, qui a constitué à réhabiliter trois tours vouées à la démolition en 530 logements.
L’architecte, née en 1955, qui préfère modifier plutôt que démolir, est diplômée de l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux. Elle officie comme professeure associée à l’ETH Zurich et
professeure invitée à l’EPFL.
Le Nobel de l’architecture
La gagnante est associée, depuis 1987, à l’agence parisienne Lacaton & Vassal. Un bureau d’architecture qui a notamment été couronné, l’an dernier, du prestigieux Prix Pritzker, considéré comme le Prix Nobel d’architecture.
Le duo place, selon ses dires dans une interview accordée à la Maison européenne de l’architecture de Strasbourg, «l’engagement, le bien-être et le bon marché» au cœur de ses projets.
Solution à plusieurs questions
Les associés «jouent avec le soleil, l’environnement, les matériaux et usent des technologies de serre, des jardins d’hiver, des grandes baies vitrées pour construire des espaces généreux et modulables», détaille le communiqué.
La vision défendue par Anne Lacaton se voit comme «une solution aux questions sociales, environnementales, climatiques, écologiques et fonctionnelles». Une démarche que l’école espère faire «résonner pour nombre d’étudiantes et d’étudiants au-delà et plus largement pour la communauté EPFL».
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