Fast Food

Au tacos, la patrie reconnaissante


Il y a chez moi un lycéen qui, à table, a ses habitudes particulières : tout mets se doit, pour lui, d’être consommé sous forme de « tacos », à savoir une galette fraîchement sortie d’un sachet plastique aux faux airs sud-américains.

Malgré mon sens de l’étiquette, je le tolère. C’est même parfois émue que je le vois consommer des tacos de haricots verts, de yaourt ou de filet mignon à l’orange. De temps à autre, certes, un voile d’inquiétude passe sur mon front maternel quand j’assiste à la dégustation d’un tacos au burger, à la crêpe ou au kebab. Le télescopage de concepts culinaires suscite chez moi un sentiment d’inquiétante étrangeté.

Les bons jours, je me rassure en me disant que le tacos est, pour mon fils, un cadre mental, un ordre du monde ou des conditions a priori de la gustativité. Rusée

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite, profitez de nos offres dès 1€

En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d’un cookie d’analyse par Google.

  • Paiement sécurisé
  • Sans engagement
  • Accès au service client





Source link

LEAVE A RESPONSE

Your email address will not be published.